Conte électro-dessiné

Dessin, vidéo, mise en scène : Clémentine Poquet
Textes, musique, interprétation, mise en scène : Phabrice Petitdemange

Durée : 50 minutes

Photos : Emmanuelle Jacobson-Roques / Clémentine Poquet

“Cette nécessité absolue et liberticide de l’être à n’habiter qu’un seul pan de la réalité.”
Jessie Martin, Cinémas : revue d’études cinématographiques, vol. 19

L’Échappée est un conte électro-dessiné qui interroge la frontière entre l’espace dessiné et l’espace scénique.
En interaction avec des projections dessinées à l’encre de chine, le personnage emmène le spectateur avec lui dans un conte à la fois poétique et socio-patrologique.
Échappé d’un laboratoire de l’Université de la Singularité, le personnage raconte son histoire à travers une série de textes mis en scène sous forme d’un conte électronique qui questionne les limites de la science, du transhumanisme et des biotechnologies.

Le spectacle met en scène un personnage qui se meut dans plusieurs réalités,
saturé par l’oppression des codes, des lois, de la croissance, de la production.
C’est en quête de sentiments humains qu’il se perd lui-même dans le jeu
et découvre l’amour, reflet de son enthousiasme face à l’illusion.

Placé devant un écran qui reçoit des vidéo-projections, il évolue dans un espace dessiné.
La matière du dessin et la notion de trace sont au cœur même de la conception du projet.
En interaction avec la vidéo, le personnage traverse l’écran,
métaphore de son monde inconscient, imaginaire
et en ressort chaque fois un peu plus transformé,
comme s’il ramenait avec lui un peu de matière du film.

L’Opale, extrait de L’Échappée

Musique, texte : Phabrice Petitdemange
Images : Clémentine Poquet, Phabrice Petitdemange
Beatbox, synthétiseur : Jérôme Colloud